unsolved mystery ღ l&j

« Stop Beating Yourself Up. You're Not Alone In This. The Truth Is, We Could All Die Tomorrow. »

Mensonges. Trahisons. Goûts amers qu'elle gardait encore en bouche. Souvenirs d'antan, qui lui écrabouillaient le cœur. La vérité, elle seule, était le seul principe fiable auquel elle se rattachait. Sa confiance ; difficile à attraper. Difficile à apprivoiser. Derrière les sourires pouvaient se cacher nombreuses douleurs ; insoupçonnables, que l'on ne prononce pas ; ou plus. C'était un combat, un lourd combat quotidien, que Lois menait. Indépendante, solitaire ; une seule personne avait su l'accompagner dans celui-ci, jusqu'ici. « Lois ! » Voix familière et visage qu'elle pouvait reconnaître entre mille ; elle avait grandit, évolué en sa présence. Un ami précieux, sur lequel elle pouvait compter ; une amie précieuse, sur laquelle il pouvait, et allait, compter. Le vaste bureau de l'éditeur en chef du Daily sentait, de si bon matin, déjà le café froid. Perry arrivait souvent en avance ; avant tout le monde. Il préparait, souvent, la journée, et parfois celle des journalistes. « Oui, Perry ? » elle demanda d'un ton curieux, passant son visage dans l’entrebâillement de la porte. « Comment avance l'affaire Falcone ? » les yeux rivés sur son écran, les doigts pianotant sur le clavier de son ordinateur ; il ne leva même pas le regard. Lois, elle, se mordit intérieurement la joue. L'absence de réponse provoqua enfin une réaction plus excessive de White, dérivant ses yeux de l'écran pour les poser sur Lois. Il la toisa, attendant qu'un son sorte enfin de la bouche de la journaliste. Mains en poche, cette dernière se permit de pénétrer dans le bureau, et de s'asseoir sur l'un des fauteuils qui lui faisaient face. « Ça n'avance pas plus, pour le moment. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi Falcone est impliqué dans cette histoire de braquage de banque, ici, à Metropolis. Surtout lorsqu'il n'y a, visiblement, pas mis les pieds. Il doit y avoir un intermédiaire. Mais, qui ? Et surtout, pourquoi ici ? » De nombreuses questions qui restaient sans réponse. Perry n'eut même pas le temps de répondre quoique ce soit à la semi-détective qu'était Lois, tandis que ses yeux quittaient le visage de la brune pour venir se poser sur l'encadrement de la porte. « Ah, Monsieur Broom ! Vous tombez pile à pic. Je vous attendais. » Perry se leva de sa chaise de bureau, et tendit une main vers l'homme en question. Lois, intriguée, se tournait vers la nouvelle venue. Perry lui adressa un sourire satisfait. « Lois, je vous présente Jordan Broom. Il sera, je le pense, un allié précieux quant à la résolution de cette enquête. Je sais que vous préférez travailler seule, mais Monsieur Broom a déjà su faire ses preuves pour dénicher des scoops pour le Daily Planet, et puisque vous êtes douée dans cette matière aussi, je vous l'assigne. À deux, vous serez plus forts. » @jordan e. broom

« Stop Beating Yourself Up. You're Not Alone In This. The Truth Is, We Could All Die Tomorrow. »

L'individu rentre dans la pièce, serre la main de Perry. « S'il vous plaît, appelez moi Jordan, j'ai horreur du langage soutenu. Concernant cette affaire, je travaille d'habitude en solitaire, mais cela me dérange pas d'avoir un coup de main. » Lois, elle arque un sourcil. Elle connaît bien ce genre d'individus ; elle en fait partie. « Dans ce cas, nous sommes deux. » elle lui annonce. Elle aussi était une adepte des affaires en solo ; la compétition ne l'enchante guère. Il tend sa main, et la journaliste se relève pour la lui serrer. « Bonjour. Jordan Broom, c'est sympa de vous rencontrer, Lois. J'ai entendu parler de vous, vous semblez être douée dans votre domaine. C'est bien de travailler entre experts. » Elle lui adresse un sourire, avant de se rasseoir. « De même. Je pense que nous allons faire une bonne équipe. Il est temps que l'affaire Falcone avance, et elle avait justement besoin d'un petit coup de pouce. » Perry s'était rassis à son bureau, et les observait converser. Lois tourne la tête vers lui, lui adresse un dernier sourire, et se lève de nouveau. « Venez. Je vais vous faire part des informations que nous connaissons déjà. » Elle quitte la pièce, emboîte le pas, invite Jordan à la suivre. Elle se dirige vers son propre bureau, ouvre un tiroir, et en tire le premier dossier, qu'elle pose devant elle, prenant place sur son fauteuil. Elle attrape la couverture en carton, et dévoile de premières photos. « Je pense que nous sommes d'accord sur le fait que Carmine Falcone n'est jamais venu ici, pour la simple et bonne raison qu'il n'a rien à faire ici. Il n'en a que faire de Metropolis, ça ne l'intéresse pas. Pourtant, de nombreux signes montrent qu'il est impliqué dans une affaire de braquage de banque. » Elle attrape une première photo, et pointe du doigt un premier homme, à terre ; l'un des larbins de Falcone. « L'une des deux victimes, qui a été retrouvée à quelques rues de la banque. Il portait un masque, que les employés ont su reconnaître. C'était le même que leurs ravisseurs. » Elle illustre ses propos, en continuant de pointer du doigt les différents indices. « Falcone tire les ficelles, ou peut-être pas. Des gars qui auraient échappé à sa vigilance, sûrement. Ou qui œuvreraient en son nom, pour tenter de le faire tomber, bien qu'il soit pratiquement intouchable. » Elle retire son doigt, s'adosse à son fauteuil, et relève les yeux vers son partenaire. « Il faut que l'on trouve qui se cache derrière tout ça. » @jordan e. broom